Une action qui s’invente: Merleau-Ponty et le fondement pour une phénoménologie de l’action politique
Doctoral thesis
Published version
View/ Open
Date
2019Metadata
Show full item recordCollections
- 9 - Other / Annet [202]
- Publikasjoner fra Cristin [369]
Abstract
La question de la politique nous hante parce qu’elle ne cesse de nous échapper. Traversant nos actions et tous les aspects de nos vies, n’appartenant à personne, elle se trouve à l’intersection de mes actions et celles des autres. Comment donc comprendre la question de la politique? Je me propose de démontrer que Maurice Merleau-Ponty plutôt que nous donner une réponse à cette question, nous invite à une veritable interrogation philosophique: La politique, c’est une action qui s’invente. J’interroge cette idée novatrice et complexe dont Merleau-Ponty lui-même ne nous donne que les contours. Je demande si nous ne voyons pas dans sa philosophie non seulement une phénoménologie de la perception et une philosophie politique, mais aussi le fondement pour une phénoménologie de l’action politique. La pensée merleau-pontienne se trouve précisément dans ces entre-deux entre phénoménologie et ontologie, entre philosophie et politique. Entre-deux qui déconcertent et qui nous entraînent sur la trace d’une notion-clé d’une telle phénoménologie: la chair du politique. J’interroge plusieurs aspects différents de la pensée de Merleau-Ponty, phénoménologiques et politiques. Par là, mon postulat est que la question de savoir ce qu’est la politique, ainsi que celle de comprendre l’action politique, s’inscrivent dans cette idée de la chair du politique. Je défends également l’idée que, tout comme pour la perception dans les écrits de Merleau-Ponty, une phénoménologie de l’action politique met en relief à la fois l’appartition de l’action politique et ce qu’elle fait apparaître Une action qui s’invente: Merleau-Ponty et le fondement pour une phénoménologie de l’action politique